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La Marche pour la vie à Cologne bloquée par des activistes de gauche

21-SEPTEMBER-23 • Deutschland •

COLOGNE. Angelika de Poncharra

Devises de la marche pour la vie du 16 septembre 2023 : « Oui à la vie – pour une Europe sans avortement ni euthanasie ! » « Osons la vie, qui est unique ! »

En même temps que la 19e marche allemande pour la vie dans la capitale, Berlin, le « Collectif fédéral pour le droit à la vie » (« Bundesverband Lebensrecht ») avait organisé, avec les « Jeunes pour la Vie », une première marche pro-vie à Cologne sur le Rhin samedi 16 septembre 2023. Dans la matinée, deux messes étaient célébrées pour le respect de la vie dans deux églises de la ville, dont une a été taguée dans cette métropole, haut lieu des LGBT en Allemagne.

La préfecture avait autorisé la marche, mais aussi curieusement  la contre-manifestation annoncée sur la même place du « Marché aux foins » près de la cathédrale gothique à 13 h. Sur grand écran, le discours de la présidente du Collectif, Alexandra Linder, fut transmis de Berlin. Elle a dénoncé l’augmentation constante du nombre d’avortements et de suicides, depuis que la peur de l’avenir progresse et que la publicité pour l’avortement est autorisée en Allemagne. L’État allemand ne s’attaque pas aux racines de ces dérives et protège de moins en moins la vie humaine.

Sur l’estrade de Cologne, le président des « Médecins pour la Vie » (« Ärzte für das Leben ») en Allemagne, Prof. Paul Cullen, a insisté sur le tout premier droit de l’homme, celui à la vie, au début, au cours et à la fin de toute existence humaine, sans exception aucune. Ce droit fondamental est plus que jamais menacé. Les médecins subissent des pressions terribles, mais ils doivent défendre leur liberté de conscience et « ils doivent être toujours pour la vie, et jamais pour la mort ! »

Susanne Wenzel, engagée en politique chez les « Chrétiens démocrates pour la Vie», a dénoncé la politique officielle de la « Coalition pour le progrès » allemande, qui est par idéologie favorable à  la culture de mort, veut légaliser la mise à mort des enfants non nés, prône l’avortement comme LA solution de toute grossesse non désirée, de préférence par la pilule abortive à domicile, où la femme souffre seule ainsi que son enfant. Pourtant, l’interdiction de tuer des êtres humains est à la base de nos sociétés occidentales. Aux Pays-Bas, 30 % des « suicides assistés» se font déjà sans la demande de la personne concernée ; en Belgique, on conseille aux grands malades la mort plutôt qu’un traitement onéreux pour la société, et au Canada, des personnes porteuses d’un handicap ou en dépression sont poussés au suicide assisté. La députée a insisté sur le devoir de protéger, défendre et soutenir les enfants non nés – qui ne sont pas responsables des conditions de leur fécondation -. Leurs mères et toute personne vulnérable méritent notre dévouement.

Une conseillère familiale, Sandra, a ensuite parlé de son expérience auprès de femmes enceintes en détresse et évoqué le drame qui se joue en elles et leurs angoisses terribles, qui les empêchent de prendre une décision libre. Ces femmes ont besoin d’écoute bienveillante, de soutien, de protection, de lien social, de sécurité financière et affective.

Lorsque la marche a voulu se mettre en route à 14 h, derrière la banderole « MARCHE POUR LA VIE – OUI A LA VIE – POUR UNE EUROPE SANS AVORTEMENT ET EUTHANASIE », des opposants de gauche l’ont bloquée pendant quarante minutes sur la place, et au bout de 500 m,  la manifestation d’environ 2 800 pro-vie s’est trouvée sur un grand carrefour aux issues bloquées par quelques 200 opposants communistes, socialistes, verts, gens de l’extrême gauche se disant « antifascistes », tous pour la libération totale de l’avortement. Alors qu’ils vociféraient, à une distance se réduisant de 100 à 10 m pour faire peur, l’ambiance dans le camp des défenseurs de la vie restait bonne. De nombreux jeunes chantaient ou dansaient au rythme des musiques diffusées par le haut-parleur, faisant de la marche une « fête pour la vie » statique. La police, en sous-effectif et peu courageuse, demandait le retour à la place du départ, qui était, elle aussi, occupée par les opposants.

Le même soir, des jets de pierre empêchaient des fidèles et des pro-vie d’assister à une messe dans une troisième église de Cologne. Mme le Maire de Cologne avait appelé les habitantes de Cologne à rejoindre la contre-manifestation, annoncée comme violente, et la préfecture avait  mobilisé peu de forces de l’ordre pour décourager les défenseurs de la vie humaine. C’est une triste image de la nouvelle politique de gauche allemande. Le fait que les pro-vie dérangent tant les « pro-choice » montre que la vérité dérange beaucoup et vaut la peine d’être défendue, car il y va de la vie terrestre et éternelle des enfants, de leurs parents et du personnel médical.
Les  prochaines marches pour la défense de la vie humaine sont programmées à Berlin et à Cologne pour samedi 21 septembre 2024 !

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